À haut niveau, le métier d’entraîneur est un poison pour votre santé mentale.
Ces dernières semaines, plusieurs entraîneurs ont pris la parole publiquement pour briser le tabou :
🗣️ ”Tu dois donner de l’énergie à ton staff, à tes joueurs, quand tu vas dans les bureaux, avec les administratifs, il faut avoir la banane. On ne se pose pas la question, mais qui donne de l’énergie à l’entraîneur ? Tout ce stress, tu dois le gérer en essayant de rester calme, toi-même et avec la clarté de tes idées. » – Patrice Garande.
🗣️ ”J’ai besoin de revoir ma famille. Mes deux enfants en bas âge n’arrêtent pas de demander : ‘où est papa ?’” – Paolo Zanetti.
👉 Le métier d’entraîneur ne s’arrête pas lorsque le coup de sifflet final retentit.
Les médias, les relations avec la direction, l’analyse du match précédent, la préparation du prochain, les entraînements, le mercato…
Ce n’est pas un travail, c’est un mode de vie.
Et pas le plus équilibré possible, loin de là.
Bien sûr, coacher à haut niveau est un privilège.
Mais ce privilège a un côut.
On parle beaucoup (à juste titre) du calendrier surchargé qui épuise les joueurs et leur organisme.
Ce qu’on oublie de dire, c’est que cette charge est tout aussi épuisante pour les entraîneurs et leur staff.