C’est ce que j’ai entendu lors de mon arrivée dans mon tout premier stage de psychologue du sport en 1997.
J’avais rejoint un club de foot professionnel où le staff technique m’accueillait avec un petit air moqueur.
À l’époque, le mental est une sorte de don gravé dans le marbre à la naissance. Soit tu es “fort mentalement”, soit tu ne l’es pas.
Parler à un psychologue du sport ? C’est une solution de dernier recours lorsqu’il se passe quelque chose de grave.
Le plus dur à l’époque, ce n’était pas d’apporter des résultats aux joueurs du club…
C’était de trouver une structure qui acceptait d’embaucher un psychologue du sport 😅
Heureusement en 27 ans, de l’eau a coulé sous les ponts :
👉 De plus en plus de champions français et internationaux parlent publiquement de leur travail avec un préparateur mental ou un psychologue du sport.
Le métier est devenu reconnu et il est de plus en plus facile de s’y former.
Et on arrive progressivement à faire comprendre que non, la psychologie : c’est pas que pour les malades.
Mais il suffit de voir les commentaires encore moqueurs lorsqu’un athlète parle publiquement de ses difficultés mentales pour comprendre que le travail n’est pas terminé 💪