En 2012, Florent Manaudou doit gagner son ticket pour les JO de Londres face aux stars de la natation française :
🗣️ ”À côté de moi, j’avais Alain Bernard, Amaury Leveaux, Fabien Gillot et Fred Bousquet. Dans ma tête c’était des demi-dieux, c’était compliqué de me dire que je pouvais faire partie des meilleurs.”
Mais en musculation, Manaudou se sent plus fort que ses concurrents.
Son préparateur mental l’a fait travailler sur une technique d’ancrage associée au mot “puissance” :
🗣️ ”Il soulevait 155 kgs au développé couché et c’est à ce moment qu’il se sentait comme le plus puissant des nageurs du Monde.”
Lors de ses séances en salle, Manaudou travaille pour ancrer ce souvenir le plus précisément possible dans son esprit.
Il enregistre l’image du banc de développé couché, le bruit des poids qui s’entrechoquent, la sensation qu’il ressent en soulevant la barre…
Et l’associe au mot puissance pour pouvoir solliciter ce souvenir au moment de la compétition.
Le résultat ?
🗣️ ”En arrivant sur le plot, je me disais que j’étais plus fort physiquement sous une barre donc que je pouvais aller aussi vite qu’eux. Ça a fonctionné, j’ai fini 2e et je me suis qualifié aux Jeux.”
Cette histoire est le parfait exemple que la préparation mentale et la préparation physique sont complémentaires.
🏋️♀️ Sans travail physique, il n’aurait jamais pu nager assez vite pour se qualifier aux Jeux.
🧠 Sans travail mental, il n’aurait pas eu ce supplément de confiance au moment décisif.
Ou pour reprendre les mots de Florent Manaudou lui-même : “le facteur limitant du physique, c’est le mental.“