Fatigue et pression : La réalité des footballeurs face à l’exigence du haut niveau

Image de Dorian Martinez
“Le très haut niveau, c’est une machine à laver. On a des calendriers surchargés, on joue non stop. J'ai l'impression un peu d'étouffer et que le joueur est en train de bouffer l'homme.”

Ça ? Ce sont les propos tenus par Raphaël Varane au moment de prendre sa retraite internationale en 2022.

Des propos sincères… Mais qui n’ont pas plu à tout le monde.

👉 Parce qu’il est footballeur professionnel.
👉 Qu’il vit la vie dont il a toujours rêvé.
👉 Qu’il est très bien payé.

Et que donc, il n’aurait pas le droit de s’en plaindre.

Je ne suis pas d’accord avec ça ❌

Les problèmes que soulève Raphaël Varane méritent d’être entendus.

Aujourd’hui, les footballeurs jouent jusqu’à 70 matchs par saison dès leurs 16-17 ans.

Ils attaquent la pré-saison fin juillet et terminent l’année fin juin au plus tôt. Sans coupure, ou presque.

Peu importe les sommes qu’ils touchent, ce rythme de plus en plus soutenu n’est pas sain.

Physiquement, comme mentalement.

Le problème, c’est que la FIFA n’a pas l’air de s’en soucier et continue de rallonger les saisons avec plus de matchs, plus de compétitions… Plus d’argent.

Personne ne vous demande d’avoir pitié des footballeurs, je vous rassure.

Et si vous vous moquez complètement de leur santé physique et mentale, dites-vous au moins ceci :

Ce qui rend le football si attractif, c’est la qualité du spectacle proposé sur le terrain. ⚽

Si les acteurs de ce spectacle sont lessivés, en bout de ligne : c’est aussi le public qui est perdant.

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